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Lettre ouverte aux Québécois, suite
6 février 2014

Récemment, j'ai envoyé une lettre ouverte aux Québécois qui se voulait littéralement une lettre d'amour envers le Québec. Essentiellement, je faisais le constat que le Québec recevra cette année 9,3 milliards de dollars en paiement de péréquation, soit 55% de l'enveloppe globale redistribuée aux provinces les moins prospères.

 

Le ministre péquiste de la gouvernance souverainiste, Alexandre Cloutier, a écrit à certains médias pour me dénoncer. Je ne suis guère surpris que monsieur Cloutier y aille d'une nouvelle tentative de créer une chicane avec le gouvernement fédéral, c'est son quotidien.

 

Quant à notre gouvernement conservateur, notre quotidien, c'est de travailler sur notre priorité : la création d'emplois et la croissance économique à long terme, tout en ayant les impôts les plus bas possibles.

 

Ainsi, et n'en déplaise à monsieur Cloutier, le fier Québécois que je suis éprouve un malaise devant la dépendance grandissante du Québec envers la croissance économique du reste du Canada.

 

N'en déplaise à monsieur Cloutier, qui semble dire que d'autres provinces reçoivent plus per capita que le Québec, il reste que l'Ontario, une province beaucoup plus populeuse que le Québec, reçoit 7,8 fois moins d'argent par habitant de la péréquation que notre belle province.

 

Depuis la création de la péréquation en 1957, le Québec en est bénéficiaire. Ça ne peut pas être un projet de société que de recevoir et dépendre de tels paiements pour toujours. On ne peut pas être fier de cela. Monsieur Cloutier est-il fier de cela?

 

Les fiers Québécois que nous sommes devraient plutôt souhaiter joindre les provinces qui paient de la péréquation comme l'ont fait Terre-Neuve et la Saskatchewan au cours des dernières années en devenant plus riches.

 

Une des avenues, mais non la seule, est d'exploiter davantage nos ressources naturelles de façon responsable. Nous ne devrions pas d'un côté dépendre des autres provinces pour payer nos programmes sociaux et de l'autre, ne pas créer toute la richesse à notre portée.

 

Monsieur Cloutier me demandait de faire mon travail. Je peux dire que je considère faire exactement cela, mon travail, lorsque j'ose dire que je souhaite que le Québec de nos enfants et de nos petits-enfants soit plus riche et autonome. Je le fais parce que c'est mon devoir d'élu et, surtout, parce que j'aime profondément le Québec.

 

Denis Lebel,
Député de Roberval-Lac-Saint-Jean,
Ministre des Infrastructures, des Collectivités et
des Affaires intergouvernementales et ministre de l'Agence
de développement économique pour les régions du Québec

 

 

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